Les constats
Le site géothermal de Dallol, dans le désert de sel du Danakil en Éthiopie, réunit les conditions les plus extrêmes sur terre : aridité, températures hydrothermales entre 30 et 108°C, hyperacidité, hypersalinité.
Une équipe scientifique de recherche en biologie des environnements extrêmes a collecté pendant plusieurs années des échantillons d’eau, de boues, de sels pour y chercher des traces de micro-organismes.
Ils ont montré que la vie ne se développe pas dans les milieux les plus extrêmes, mais ils ont pu détecter de la vie microbienne d’une grande diversité aux abords du dôme volcanique de Dallol.
UPSaclay – Fondation Paris-Saclay Université
Percer les mystères de la vie en milieux extrêmes
Le site géothermique du Dallol, dans le désert de sel du Danakil en Éthiopie, est longtemps resté isolé. C’est seulement en 2016 qu’une première expédition scientifique pluridisciplinaire et internationale a pu être menée dans cette région poly-extrême, sous la direction de Purificación López-García, directrice de recherche au CNRS, attachée à l’Université Paris-Sud.
Les échantillons collectés dans une série de lacs hypersalés aux abords de la chaîne volcanique de l’Erta Ale ont révélé la présence de plancton et de tapis microbiens. Le projet de recherche postdoctoral sur deux ans doit permettre :
- de caractériser, pour la première fois, la diversité des communautés microbiennes dans l’une des régions les plus extrêmes de la planète,
- d’identifier de potentielles nouvelles lignées microbiennes, adaptées à ces conditions
- de mettre en évidence les fonctions métaboliques et les adaptations moléculaires de ces organismes à ces environnements poly-extrêmes.
Ces recherches contribueront à mieux définir les limites de la vie et les adaptations aux environnements extrêmes, ainsi qu’à valoriser l’intérêt de préservation de ces écosystèmes uniques.
Notre soutien
La Fondation Iris a apporté son soutien :
- à la première expédition scientifique menée sur le site de Dallol en 2016
- aux études scientifiques publiées dans Nature Ecology & Evolution, 2019 et Frontiers in Earth Science, 2020
- à la mise en avant médiatique, afin de sensibiliser à la nécessaire protection du site et notamment à l’exposition photo Origines à Paris en 2018 ;
- au projet de recherche postdoctoral pour la période 2023-2025
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